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ROSE MASSACRE
plâtre, acier, latex teinté - dimensions
variables / plaster, steel, dyed latex - variable dimensions
HARDWARE (L'ANTARCTIQUE COMMENCE ICI)
résine
polyuréthane, plomb, acier, peinture
acrylique, caoutchouc / polyurethane resin, lead, steel, acrylic paint, rubber - 168 x 100 x 40cm,
peinture aérosol sur
papier / spray-paint on paper - 2 x(50
x 65cm)
Far
West Zéro -
Galerie
Dukan&Hourdequin - Marseille
- 2008
Réglement de comptes à Marseille: 4 artistes se
font la peau / Shoot-out
in Marseille: a skin story
Laetitia Chauvin in Paris-Art.com
(...) Le ton est donné : plus rien ne sera comme avant, l'apocalypse peut commencer. La simple prononciation du nom de l'artiste Nathalie Bles évoque l'agression et l'atteinte à l'intégrité physique. Ses sculptures ne le démentent pas. Le titre Rose Massacre n'annonce rien de bon. Deux têtes d'un même animal dangereux, tout en crocs et pointes, l'une au sol, l'autre suspendue, ont été éclaboussées d'un rose vif et inattendu. A la manière des rêves peuplés d'éléments incongrus, la couleur rose vient se superposer au cauchemar. Une hallucination en technicolor est ici donnée à voir.
Hardware, l'antarctique commence ici, est un accessoire de performance réactivé, dans un continuum d'intention et de forme.
Corne de diable plus que d'abondance, la monstruosité composite produit un objet déséquilibré, dangereux, qui impose sa distance minimum de sécurité, sous peine d'être blessé par la partie contendante. Contenue néanmoins par son socle et sa boucle en acier, la sculpture est contrainte de figer sa violence sous-tendue. Si les apparitions du chaos, du conflit, de la chute prennent des formes d'interprétation très différentes chez les artistes réunis ici, en revanche ils se retrouvent sur l'obsession de la peau, dernière défense avant l'ultime (...).
(...) The tone of voice is clear: nothing will be as before, the Apocalypse can begin.
The mere pronunciation of the artist name Nathalie Bles evokes aggression and damage to physical integrity (1). Her sculptures do not deny it. The title Rose Massacre does not bode well. Two heads of the same dangerous animal, all with hooks and spikes, one on the ground, the other suspended, have been splashed with a bright and unexpected pink .
As dreams filled of incongruous elements, the colour pink is superimposed into a nightmare. A Technicolor hallucination is given to be seen.
Hardware (l'Antarctique commence ici) is an accessory of a performance reactivated in a continuum of intention and form.
Devil horn more than an abundant one, it produces a monstrous composite and unbalanced object , dangerous, which imposes minimum safety distance on the pain of being hurt by his contending parties. Nevertheless contained by its base and its folding steel sculpture is forced to freeze its underlying violence (...).
(1) in french "blesse" means "hurts".
Laetitia Chauvin in Paris-Art.com
(...) Le ton est donné : plus rien ne sera comme avant, l'apocalypse peut commencer. La simple prononciation du nom de l'artiste Nathalie Bles évoque l'agression et l'atteinte à l'intégrité physique. Ses sculptures ne le démentent pas. Le titre Rose Massacre n'annonce rien de bon. Deux têtes d'un même animal dangereux, tout en crocs et pointes, l'une au sol, l'autre suspendue, ont été éclaboussées d'un rose vif et inattendu. A la manière des rêves peuplés d'éléments incongrus, la couleur rose vient se superposer au cauchemar. Une hallucination en technicolor est ici donnée à voir.
Hardware, l'antarctique commence ici, est un accessoire de performance réactivé, dans un continuum d'intention et de forme.
Corne de diable plus que d'abondance, la monstruosité composite produit un objet déséquilibré, dangereux, qui impose sa distance minimum de sécurité, sous peine d'être blessé par la partie contendante. Contenue néanmoins par son socle et sa boucle en acier, la sculpture est contrainte de figer sa violence sous-tendue. Si les apparitions du chaos, du conflit, de la chute prennent des formes d'interprétation très différentes chez les artistes réunis ici, en revanche ils se retrouvent sur l'obsession de la peau, dernière défense avant l'ultime (...).
(...) The tone of voice is clear: nothing will be as before, the Apocalypse can begin.
The mere pronunciation of the artist name Nathalie Bles evokes aggression and damage to physical integrity (1). Her sculptures do not deny it. The title Rose Massacre does not bode well. Two heads of the same dangerous animal, all with hooks and spikes, one on the ground, the other suspended, have been splashed with a bright and unexpected pink .
As dreams filled of incongruous elements, the colour pink is superimposed into a nightmare. A Technicolor hallucination is given to be seen.
Hardware (l'Antarctique commence ici) is an accessory of a performance reactivated in a continuum of intention and form.
Devil horn more than an abundant one, it produces a monstrous composite and unbalanced object , dangerous, which imposes minimum safety distance on the pain of being hurt by his contending parties. Nevertheless contained by its base and its folding steel sculpture is forced to freeze its underlying violence (...).
(1) in french "blesse" means "hurts".